Infos
CHANSON / FRANCE
Durée : 1 H 30
TARIFS
Tarif plein 20,00€
Tarif réduit 16,00€
Tarif abonné plein 15,00€
Tarif abonné réduit 11,00€
Générique
Sur scène : Clarika (lead chant), Jérémie Pontier (batterie, choeurs), Mika Apamian (clavier, basse, violoncelle), Yvan Lambotte (guitare, clarinette, bouzouki)
Lumière : Vincent Mongourdin
Son : Benoît Destriau
Label : AT(h)OME, SCOPITONE, BUDDE MUSIC France, Far Prod
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Presse
« Clarika, toujours une très grande plume de la chanson française » - Baz’art
« Clarika m’a encore fait pleurer » - Télérama
« A la lisière est le huitième album d'une auteur-interprète qui dure en dépeignant la vie à la lumière de l'autodérision et aux couleurs de l'humour et de la tendresse, en grossissant les traits des sentiments. La sincérité et l'énergie pour vernis. » - Francofans
Biographie
C’est à la frontière entre les ineffables vertiges de l’amour et les grandes bascules de l’existence que l’on retrouve Clarika. Pour son huitième album, À la lisière, l’autrice et interprète française dessine en filigrane, avec finesse et causticité, le portrait éclaté d’une femme aux prises avec son époque.
Et Clarika s’est relevée des combats qui marquent une destinée, de la rupture amoureuse qui appelle à réinventer une vie. Voici donc qu’elle affronte le monde qui vient, conjuguant de front le sentiment prégnant de l’incertitude comme celui, tenace, de la combativité. « Même pas peur », premier single de l’album, assène ainsi cette rage de vivre et cette soif de continuer à danser même « au bord de l’abîme, en défiant la mort ».
Une lucidité qui ne se départit pas d’un certain humour. « Avant l’effort le réconfort » clame-t-elle dans « Tout tout de suite ». Bien souvent chez Clarika, l’appréhension des soubresauts de la vie rencontre un fulgurant désir de légèreté. La chanson « Venise », en duo avec Pierre Lapointe, raconte ainsi un voyage manqué dans la capitale de l’amour, cerné par le fantôme de Visconti et des maîtres du cinéma italien.
On croise aussi dans À la lisière un astronaute neurasthénique, une femme bousculant les codes du genre ou la dentellière de Vermeer rêvant à des nuits d’amour avec la Joconde, depuis son cadre du Louvre. Cette galerie de personnages, surprenants et fantasques, sont autant de chemins de traverse que Clarika utilise pour se dévoiler.
Un jeu sur l’intime et la pudeur qui prend tout son sens dans « Âme ma sœur âme », dialogue de la chanteuse avec les aspérités de sa vie intérieure, révélatrices de ses forces et de ses fragilités. Mais aussi un regard porté avec acuité sur la violence de l’époque, avec « Azur », écho au drame des migrations en Méditerranée.
Ces ballades entêtantes et ces mantras piquants ont été conçus en tandem avec le compositeur Florent Marchet (Bernard Lavilliers, Calogero, Frère Animal...). Une symbiose qui avait déjà fait mouche lors de l’album très remarqué de Clarika, Moi en mieux, en 2008. À ce duo vient s’ajouter la touche singulière du guitariste et compositeur François Poggio (Etienne Daho, Lou Doillon, Pony Pony Run Run). Un véritable laboratoire d’expérimentations musicales qui mêle aux textes ciselées de la parolière des influences issues de l’électro-rock (MGMT, Charlotte Gainsbourg, Beck ou St Vincent) et des envolées symphoniques façon cinéma. On retrouve également, sur deux titres, le compositeur Jean-Jacques Nyssen.
Un ensemble de onze titres que la chanteuse a hâte de défendre sur scène, où la générosité de sa musique et sa vivacité d’interprète peuvent pleinement s’exprimer.
Avec À la lisière, Clarika est donc là où ne l’attend pas, mutine et bravache face aux aléas du monde, déterminée à prendre la vie comme la mort à bras-le-corps, appelant à faire fi de la peur pour plonger dans l’inconnu.